J’ai décidé d’explorer le côté Tadjik du corridor de Wahkan qui offre des vues splendides sur l’Hindu Kuch (tueur d’Hindou littéralement). En effet il est possible de réaliser un petit trek à pied, en vélo, ou à jeep en logeant chez l’habitant. La vallée de Wahkan située entre 2500m et 3000m est plate se qui rend la marche très facile. On traverse une multitude de villages, véritables oasis dans ces montagnes si minérales! Les villageois ont une culture de l’accueil inégalable, que l’ont ne rencontre que rarement! En dépits de leur grande pauvretés les Wahkis font preuves d’une immense gentillesse et d’une générosité infini! Ce sont vraiment d’honnêtes gens qui vivent simplement et qui sont heureux. Les difficultés auquel ils ont du faire face durant les 50 dernières années les ont soudés et une solidarité existe depuis toujours.
Le trek commence à Darshai et fini à Languar. La route suit la rivière Pianj et elle n’est jamais raide. Seulement quelques jeep parcourent la route chaque jour, le calme règne. Dans chaque village il est possible de s’arrêter pour manger où pour dormir chez l’habitant.
Au bout de la route, le Karl Marx (6726m). Le paysage est lunaire mais il y’a quand même des oasis en bas avec beaucoup de cultures, des peupliers et des arbres fruitiers. La vallée fait vraiment penser à la Hunza au Pakistan. Ensuite un étage minéral, et des glaciers chapeaute le tout.
Beaucoup de sources d’eaux chaudes sont présentes dans la vallée. Les habitants adorent celles de « Bibi Fatima », qui pourrait aider pour la fertilité. Les habitants s’y rendent souvent le week-end en famille. Sinon au bord de la route on peut trouver des vasques comme celle ci-dessus ou il est possible de s’y tremper librement.
La vallée était autrefois empruntée par les caravanes de la route de la soie. Et il ne faut pas oublier qu’à une période ces territoires étaient Bouddhistes. Certains vestiges subsistent encore. Ici une stupa (ou plutôt une ziggourat) et des grottes de méditations sont accessibles à pied.
Plusieurs forteresses sont présentes dans le corridor. Elles servaient à défendre de l’envahisseur Chinois et Afghan. Véritable carrefour et point de passage important pour rejoindre le XinXiang, Marco Polo et Alexandre le grand serait passé par là!
L’intérieur des maisons Pamiri est toujours similaire. Il y a 5 piliers (représentant les 5 piliers de l’islam), des tapis au mur, un poêle. Un joli plafond tournant avec une lucarne faisant office de puits de lumière.
Après Zong je décide de faire un crochet par le camp de base du Karl Marx, une randonnée éprouvante et longue. La nuit sera froide dans cette vallée coincé entre les sommets. Des bergers font pâtre leur troupeaux.
En redescendant du camp de base une superbe vue sur la vallée de Wahkan qui continue ensuite en Afghanistan pour rejoindre le petit pamir, une des régions du monde les plus secrète.
A Langar dernier village de mon trek ce trouve de jolis pétroglyphes. Mais faut t-il encore les trouver, de nombreux graffitis on étés dessinés sur les pierres environnante. Il est très difficile de distinguer les vrais des faux. Mais je pense avoir trouvé quelques série authentique comme ci-dessus.
Ce petit trek très facile à réaliser aura été l’occasion pour moi de rencontrer des gens incroyable. La population locale est si accueillante. La nourriture est très saine car tous les produits sont frais, vous ne tomberez donc pas malade. Les nuits coûtent entre $10 et $15 et les possibilités de camping sont nombreuses. Donc si le Tadjikistan vous tente, foncez c’est facile.
L’Afghanistan fait rêver de nombreuses personnes, sachez qu’il est possible de s’en approcher depuis le Tadjikistan ou bien même d’y aller (si si c’est vrai). Le Corridor de Wahkan situé au nord de l’Afghanistan est une mince vallée qui servit à l’époque du « Grand Jeux » (Où l’Empire de Russie et les Britanniques se sont partagés l’Asie central) de zone tampon entre les deux puissances. Peuplés de nomades Kirghizes, qui prônent un islam modéré (Ismaéliens) cette région est sures (pour l’instant en tous cas). La frontière est délimitée par la rivière et peuplé par la même communauté (les Wahkis). On peut circuler du côté Tadjik ou du côté Afghan. Le côté Afghan est beaucoup plus isolé et hostile à cause du manque de moyens et de structure mais il est accessible aux étrangers (Visa double entrée pour l’entrée et la sortie par le Tadjikistan ce qui est conseillé la route depuis Kaboul étant bien trop dangereuse actuellement, ainsi que le Visa Afghan à faire sur place à Ishkashim le passage frontière local).